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C’est à Valence en Espagne, sur les rives de la Méditerranée, que s’est scellée la rencontre de ces trois personnalités hors du commun, aussi diverses qu’idéalement complémentaires. Revendiquant un « violoncelle aux mille accents », le français Matthieu Saglio se plaît à promener son instrument dans des contrées allant de l’Orient à l’Afrique ; violoncelliste, elle aussi – elle a joué sous la direction de chefs d’orchestre du calibre de Lorin Maazel ou Daniel Barenboim –, la Franco-Algérienne Nesrine Belmokh cultive également depuis l’enfance le goût du chant, conçu comme un prolongement naturel de l’âme ; quant au percussionniste espagnol David Gadea, il a officié auprès des plus grands noms du flamenco. À la croisée de ces expériences plurielles, leurs chansons en arabe, français ou anglais, dessinent les contours d’un univers musical envoûtant et inclassable, reflet idéal d’un monde où les cultures n’en finissent pas de retisser les liens qui les unissent.