

Paul Lay
Si l’on ne compte plus les jazzmen qui se sont attachés à faire swinguer Bach, Beethoven est loin d’avoir suscité autant de vocations. Trop intimidant, le compositeur de la Symphonie « héroïque » ? Pas pour Paul Lay ! À l’invitation de la Folle Journée de Nantes, ce dernier n’a pas hésité à se plonger à corps perdu dans l’œuvre du maître, et en solo encore ! Sans faire l’impasse sur les incontournables de son répertoire - la Lettre à Élise, la Sonate au clair de lune, l’Hymne à la joie…- le pianiste français a su trouver la voie d’une relecture à la fois respectueuse et hautement personnelle, petit miracle d'équilibre entre liberté improvisatrice et souci de la forme, élan rythmique et richesse harmonique. Composés le temps d’un séjour à Vienne sur les traces du grand homme, quelques thèmes originaux en forme d’hommages achèvent de donner son cachet original au projet, à la fois tendre et malicieux : Beethoven comme vous ne l’avez jamais entendu !
Paul Lay piano