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Camus et la musique

Une causerie de Claude-Henry Joubert
France

La musique joue un rôle important dans la vie et l’œuvre d’Albert Camus. La musique, les musiques, toutes les musiques. D’une part Mozart, la « grande musique », comme il la nomme ; d’autre part la musique populaire, la chanson, Tino Rossi, le paso-doble, le tambour brésilien, le jazz…

Cette causerie évoquera quelques lectures esthétiques de Camus – Schopenhauer, Nietzsche, Sénancour… – quelques compositeurs, appréciés ou dédaignés – Monteverdi, Bach, Chopin, Tchaïkovsky, Bizet, Mahler, Honegger, Villa-Lobos, Boulez… – quelques œuvres éperdument aimées – La Vie en rose, Don Giovanni, Saint James Infirmary… Et l’on s’interrogera sur cette étonnante déclaration de Camus, en 1937 : « J’en suis arrivé à faire de la composition musicale. »

Musicien, Camus ?

Il fut un homme pour qui l’existence de la musique a été une réalité vécue personnellement et concrètement. Et puis, celui qu’on a nommé « philosophe de l’absurde » savait que le mot absurdus signifie « dissonant, détonant, discordant ».

Toute sa vie et toute son œuvre n’ont eu de cesse de trouver un chemin, une mesure, une harmonie, susceptibles de « sauver la dissonance » comme disaient les musiciens au XVIIIe siècle…

 

Claude-Henry Joubert a fait, comme altiste, le tour du monde. Directeur du conservatoire d’Orléans pendant quinze ans puis de l’Institut de pédagogie musicale et chorégraphique de la Villette pendant sept ans, il a dirigé deux cents concerts d’orchestre, enseigné l’alto, le solfège, la musique de chambre et la littérature médiévale, publié des livres sur l’enseignement de la musique, Proust, Marie de France, et composé plus de cinq cents œuvres. Jusqu’en 2008, il a enseigné l’harmonie, le contrepoint, la fugue et la composition au conservatoire de musique et de danse d’Aulnay-sous-Bois. Il accomplit des missions de formation pédagogique en France, Belgique, Suisse, Italie, Espagne, Portugal, Canada, Turquie… Il est docteur ès lettres de l’Université de Paris IV-Sorbonne pour une thèse soutenue en 2001, consacrée aux Miracles de Nostre Dame et à la Vie de sainte Cristine de Gautier de Coinci (xiiie siècle).

Sam 14 nov — 15h
La Maison — Bar
Tarif :

Entrée libre

En lien avec cet événement :

DU 7 AU 14 NOV – Maison de la Culture : Exposition L’Étranger, Ferrandez/Camus 
LUN 9 NOV – 19h – Maison de la Culture  : Rencontre avec Jacques Ferrandez, présentation de l’exposition et séance de dédicace 
JEU 12 NOV – 20h30 – 1ʳᵉ partie – Maison de la Culture : spectacle L’Etranger « Réminiscence »