Bruno Lapin

Le basson n’est pas celui que vous croyez. Sous les doigts agiles de Sophie Bernado, il a tôt fait de quitter ses habits empesés de grand-père de Pierre et le loup, pour partir batifoler joyeusement dans les bois au gré d’improvisations buissonnières… Chemin faisant, il croise la route du violoncelle de Clément Petit. Aussi à l’aise dans les fréquences graves que dans les envolées vers l’aigu, les deux compères décident d’unir leurs sonorités et de poursuivre leur route en duo. Mais voici que surgit d’un fourré la flûte de Joce Mienniel ! À l’évidence, sa sonorité claire et pure constitue le contrepoint idéal à l’ancrage plus terrien de ses deux nouveaux amis. Le nom de ce trio atypique entre tous ? Bruno Lapin, peut-être parce qu’un lapin, c’est agile, ou bien tout simplement parce que l’animal a les oreilles grandes ouvertes ? Allez savoir… Mais pour en être sûr, le mieux est encore de venir les écouter !